Nous disons non au système de surveillance mondial de l'OMS !

Que veut l'OMS ?

Selon le journal médical Ärzteblatt, l'OMS veut «établir un réseau mondial de lutte contre les pandémies».1. Le directeur général de l'OMS, Tedros Ghebreyesus, l'avait déjà annoncé en octobre dernier. 

Un «réseau mondial de collecte et d'analyse des données» serait nécessaire pour lutter plus efficacement contre les futures pandémies et garantir la «santé mondiale». 

Pour ce faire, l'OMS vise un traité international sur les pandémies, juridiquement contraignant ,2et qui a été présenté en décembre 2021. L'UE étant en première ligne.3

Ce qui semble positif à première vue est en fait un instrument visant à contraindre tous les États à se soumettre à un diktat mondial de l'OMS. Au nom de la prévention sanitaire, il s'agit d'installer un système de surveillance qui couvre l'ensemble du globe et dans lequel chaque Etat membre serait impliqué.

Qui paye, décide !

Plus de 75% des fonds de l'OMS proviennent de contributions telles que celles de l'Alliance du vaccin Gavi, de la Banque mondiale, du Rotary International ou encore de la Fondation Bill & Melinda Gates, l'un des principaux bailleurs de fonds.4 Les 194 États membres ne contribuent qu'à hauteur d'environ 20% au budget total.5

Il n'est pas rare que le nom de Bill Gates soit évoqué dans le cadre du financement de l'OMS. En effet, la Bill & Melinda Gates Foundation est un bailleur de fonds non négligeable de l'OMS. A hauteur de 10%, elle est le deuxième plus grand soutien financier de l'organisation de santé après les Etats-Unis.
Le deuxième grand bailleur de fonds non gouvernemental de l'OMS est l'Alliance vaccinale GAVI. GAVI, dont le siège est à Genève, bénéficie d'ailleurs d'une large immunité et est exonérée d'impôts. En outre, Simonetta Sommaruga lui a assuré en juin 2020 un financement de plus de 30 millions de francs.6 GAVI a été fondée par l'OMS, l'Unicef, la Banque mondiale et la Fondation Bill & Melinda Gates.7Le projet a déjà permis à GAVI de recevoir plusieurs centaines de millions de dollars de dons. La boucle est bouclée !8

Le temps presse !

Le 1er mars 2022, un comité de négociation a initié une première réunion au niveau intergouvernemental afin de convenir des procédures de travail et des délais.
Une deuxième réunion aura lieu le 1er août 2022 et portera sur l'avancement d'une implémentation opérationnelle.

Un «rapport d'avancement» sera présenté lors de la 76e Assemblée mondiale de la santé en 2023, en vue de l'adoption de ce traité en 2024.9

Nous ne pouvons pas accepter de laisser les choses en arriver là !

Les États doivent en particulier conserver leur souveraineté en matière de santé. Les gouvernements ont des obligations envers leurs citoyens et sont en mesure de répondre eux-mêmes aux besoins de leur pays. Le contrôle démocratique exercé par les citoyens ne doit pas être contourné.

Astrid Stuckelberger

Dr Astrid Stuckelberger, privat-docent aux facultés de médecine de Genève et de Lausanne, experte en santé internationale et en sciences de la recherche, décrit les conséquences de cette situation. Elle a également collaboré à plusieurs reprises avec l'OMS :

"Au cours de la dernière semaine de janvier 2022, l'OMS a tenu une réunion d'urgence à Genève et des consultations sur l'extension de son pouvoir de prendre en charge tous les États membres en cas de pandémie et de "toute autre forme de menace ou de catastrophe". L'OMS souhaite que les États membres signent un nouveau traité sur le Covid-19, qui étendrait le traité de 2005. Une fois signé par les ministres de la santé, la Constitution de l'OMS (en vertu de son article 19) prévaut sur la Constitution d'un pays en cas de catastrophe naturelle ou de pandémie (189 pays ont signé le traité de 2005). Depuis que la définition de la pandémie a été modifiée il y a quelques années (cas basés sur le test PCR), ils peuvent contraindre chaque pays et imposer au public les directives de l'OMS, qui deviennent obligatoires et pas seulement recommandées. Et cela sonne comme l'exercice d'un pouvoir sur le pays et le monde".10

 

Nous demandons

Le Conseil fédéral doit envoyer une lettre de protestation publique à l'OMS. Nous ne devons pas permettre que la signature de notre ministre de la santé Alain Berset décide du destin de millions de personnes sans passer par le peuple et sans référendum. 

 

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