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La NZZ étale les arguments du Conseil fédéral sur une seule page. Il n'y a aucune trace d'un débat factuel ou même critique. La NZZ est-elle déjà en train de se positionner pour recevoir les millions du gouvernement qui seront généreusement distribués aux médias dans le cadre de la loi Covid 19 ?
Ainsi, Fabian Schäfer peut écrire dans son article que la loi Covid n'a rien à voir avec la vue d'ensemble. Il ne s'agit pas de la politique de Corona du Conseil fédéral. Il s'agit - je cite NZZ : "d'une brise tiède". Le journaliste Schäfer a manifestement oublié de lire brièvement ce que dit la loi. Cela n'aurait pas demandé beaucoup d'efforts. Déjà dans l'article 1a, cet "air tiède" cimente une expansion flagrante du pouvoir :
On y lit : "Le Conseil fédéral fixe les critères et les repères pour les restrictions de la vie économique et sociale." Le Conseil fédéral n'avait même pas autant de pouvoir pendant la Seconde Guerre mondiale. La NZZ ne veut pas l'admettre.
Fabian Schäfer s'appuie également exclusivement sur le message du Conseil fédéral lorsqu'il s'agit d'autoriser des médicaments. Il ne se demande pas pourquoi la loi fait référence aux "produits médicinaux" et pourquoi l'électorat doit se fier aux promesses politiques selon lesquelles cela ne signifie pas les vaccins. Car pour tout le monde, sauf le Conseil fédéral et son journaliste Schäfer, les vaccins relèvent clairement des médicaments. Alors pourquoi le gouvernement écrit-il la loi différemment de ce qu'elle est censée être ? Des questions qu'il vaut mieux ne pas poser à un moment où des millions de dollars du gouvernement sont en jeu. La loi Covid, déclarée urgente, est entrée en vigueur depuis longtemps. Dans son propre journal, la NZZ a déjà confirmé qu'elle accepterait les millions du gouvernement pour la "promotion des médias". L'argent est roi.
Quiconque, après tant de soutien gouvernemental sans réserve, a une capacité de souffrance suffisante pour continuer à lire le texte de Fabian Schäfer va maintenant, au plus tard, tomber sur des spéculations dont la naïveté ne peut plus être dépassée. "Aucune ouverture sélective n'est à prévoir dans le cas des restaurants", spécule M. Schäfer, ajoutant que le statut vaccinal ne jouera pas de rôle. Stupidement, au moment même où les propos peu documentés de Schäfer étaient mis sous presse, le Conseil fédéral a annoncé que les restaurants qui n'insistent pas sur le certificat de vaccination seront autorisés à recevoir moins de clients et devront suivre des plans de protection plus stricts.
Et bien sûr, même Schäfer ne résiste pas à la tentation d'atteindre le pire de tous les clubs. Il n'a pas remarqué que le terme "Enabling Act" n'a pas été introduit par les amis de la Constitution, mais par l'expert en droit constitutionnel Prof. Dr. rer. publ. Dr. iur. h. c. Andreas Kley de l'Université de Zurich. Le journaliste Schäfer abandonne sans succès ses études de sciences politiques. C'est au lecteur de décider s'il a mieux compris la loi que le professeur de droit constitutionnel de l'Université de Zurich.
La NZZ était autrefois connue pour ses recherches critiques et ses analyses intelligentes. La NZZ peut-elle encore le faire, également et surtout sur le sujet de Covid-19 ? Une autre tentative a échoué lamentablement.